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Le manque d‘activité et une nourriture trop riche peuvent induire une prise de poids chez le cheval et comme pour l’Homme, un excès de kilos n’est pas sans danger pour sa santé. Les chevaux et les poneys concernés doivent donc maigrir, mais en douceur, car un régime drastique peut s‘avérer dangereux.
La sangle est devenue trop petite, même au dernier trou ? C’est généralement le moment où le propriétaire du cheval décide de supprimer les friandises de son adorable compagnon à quatre jambes et de le mettre au régime. Tout d’abord, il faut savoir que l‘idée de réduire les rations de moitié n‘est pas la meilleure pour un cheval, car son appareil digestif n’est pas adapté aux longues périodes de jeûne. De plus, la circonférence abdominale n‘est pas un indicateur fiable de l’obésité chez le cheval. Un ventre volumineux et mou peut être dû à des muscles abdominaux flasques (non travaillés) ou un fort remplissage temporaire du gros intestin avec de grandes quantités d’herbe, de foin ou de paille. Une importante infestation parasitaire peut également conduire à un gros ventre.
Il n’est pas possible de calculer le poids optimal d’un cheval à l’aide de formules ou de tableaux, car il existe trop de facteurs tels que la race, le modèle ou la nature de son activité : comment comparer un cheval de course entraîné, dont les côtes affleurent même dans des conditions d’alimentation optimales, avec un cheval de trait naturellement doté d‘une encolure puissante et d‘une double croupe ?
Il y a toutefois quelques indices évidents d’obésité. En passant la main sur les côtes, vous devez les sentir. Si ce n‘est pas le cas, alors votre cheval est trop gros. Le chignon (graisse de la partie supérieure de l‘encolure) peut être étoffé mais ne doit pas dépasser 4 à 5 centimètres d’épaisseur et les vertèbres cervicales doivent encore être palpables. La croupe peut être ronde, mais pas trop grosse. A l‘arrière de l’épaule et autour de l‘attache de queue, un petit volume adipeux est normal, mais si ces „poignées d‘amour“ sont trop prononcées et flasques, c’est que votre cheval est trop bien nourri. Certaines races sont plus sujettes à l‘embonpoint, comme la majorité des poneys - Haflinger, Islandais, Fjord, ainsi que les Franches-Montagnes et chevaux de trait.
Copyright texte: Angelika Nido Wälty