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Les moyens dont nous disposons pour nous occuper et entretenir nos chevaux ont bien évolué au cours de ces dernières années. Parmi ces avancées figurent sans conteste le recours plus spontané à la mise au pré et à la possibilité pour nos chevaux d‘accéder à des espaces extérieurs. S’il ne faut pas oublier qu‘un cheval devrait pouvoir disposer d‘une prairie d‘un hectare, cette recommandation ne peut malheureusement pas toujours être suivie ; il n‘est pas rare que les pâtures soient en sureffectif et que les chevaux doivent se contenter d‘un terrain sableux pour seul extérieur. Ce qui conduit au constat suivant : lorsque le cheval broute ou répartit son aliment sur le sol, il ingère également du sable (certaines régions sont plus prédisposées comme par exemple le Brandenbourg, la Californie ou l‘Arizona, mais pas uniquement), sable qui se retrouve alors dans le système gastro-intestinal. Il y reste présent, car l‘évacuation de l‘intestin ne se déclenche qu‘en fonction du volume de son contenu qui aura provoqué sa dilatation ; les petites particules de sables, denses, stagnent tout en créant une abrasion de la muqueuse. Ce qui mène aux coliques, qui parfois ne peuvent être solutionnées que par intervention chirurgicale. En intégrant à la ration des chevaux soumis à ce risque une source alimentaire hydrophile comme le tégument d‘Ispaghul (cosses de Psyllium), le volume du contenu intestinal augmente, ce qui stimule l‘activité de l‘intestin et permet une meilleure « vidange » de ce dernier.