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L’été que nous venons de connaître a été très sec et a donné lieu à un manque conséquent en herbe pâturée. Ne soyons pas surpris d’une telle évolution de la météo et de ses répercussions sur l’agriculture, les climatologues tirent la sonnette d’alarme depuis bien longtemps. Il est donc très important de se questionner dès maintenant sur la façon dont on peut prévenir le manque de fourrage pour nos chevaux. Et nous sommes d’autant plus concernés que, chez nous, il est rare que chaque cheval ait à sa disposition l’hectare de pâture pourtant recommandé. Car la question se pose autant pour constituer les réserves nécessaires que pour gérer l’équilibre d’utilisation entre pâtures et prairie de fauche. Il faut par exemple prendre en compte le fait que les mauvaises herbes supportent mieux la sécheresse que celles destinées à être broutées. Il convient donc que les pâtures ne soient pas entièrement « consommées » par les chevaux et que le futur foin soit coupé à hauteur suffisante (8-10 cm). Les herbes plus hautes adoucissent les effets des rayons directs du soleil et les racines plus longues permettent une meilleure captation de l’eau. Il est recommandé de bien se faire conseiller sur les semences et engrais pour les années à venir ; les légumineuses, la luzerne et le trèfle rouge sont réputés pour être plus tolérants à la sécheresse et le potassium réduit l’évaporation.