E-Mail
[email protected]
Telephone
031 331 83 83
Qu’il s’agisse de nous ou de nos chevaux, l’année pourrait démarrer par une période de fatigue, de manque d’énergie et d’entrain – bien que nous ayons probablement bénéficié de quelques jours de répit durant les fêtes de fin d‘année. Les chevaux n’ayant probablement pas travaillé d’arrache-pied non plus, l’on est en droit de se demander si la Nature ne pourrait pas avoir un rôle dans ce « coup de pompe »...
Et c’est bien la cas, puisqu’en cette période de l’année, les animaux comme nous-mêmes manquons manifestement d’ensoleillement (il est à noter que certains animaux, eux, hibernent en cette période). L’obscurité favorise en effet la sécrétion d’une hormone, la mélatonine, qui entraîne l’endormissement. La lumière quant à elle stimule le métabolisme et provoque au printemps comme chacun le sait le retour du cycle chez les juments. De plus, les rayons UV du soleil activent la synthèse de la vitamine D, qui, entre autres, favorise le transport de l’oxygène et la performance musculaire. A cet égard, il convient donc que nous offrions à nos chevaux, y compris durant l’hiver, le plus de lumière possible en extérieur... sachant que dans ce cas, les décorations nocturnes de Noël s’apparentent plus à de la pollution lumineuse qu’à une quelconque source de lumière. Faute de quoi, la production de mélatonine ainsi que le rythme naturel, entre autres de sommeil, en seront perturbés.