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Les chevaux agités ou nerveux sont un réel défi pour leurs propriétaires et cavaliers. Afin qu‘ils deviennent des partenaires fiables, tant pour le sport que pour le loisir, il faudra faire preuve de beaucoup de patience, d‘autodiscipline, et bien adapter le cadre de vie, la formation et l‘alimentation des chevaux concernés.
Si le dicton dit que „la nervosité est préférable à la haine et la méchanceté“, les chevaux nerveux restent un réel sujet de préoccupation pour leurs propriétaires. Car lorsque chaque séance, chaque sortie en extérieur, chaque départ en concours s‘annoncent délicats, avec un cheval crispé, « sur l’œil » ou transpirant d‘agitation… ce sont les nerfs du cavalier qui pourraient bien lâcher ! Sans compter que l‘utilisation d‘un cheval agité, peureux, sujet à la panique, qui redoute ou fuit la moindre petite chose, peut s‘avérer dangereuse pour les humains qui l‘entourent.
Par définition, la nervosité est un „état d‘excitation intérieur chez les êtres vivants, qui s‘éloigne de l‘état de repos et se traduit par la perte ou la diminution du calme“. La nervosité n‘est pas une maladie, mais un terme regroupant divers symptômes et comportements indésirables. Extérieurement, l‘état nerveux d‘un cheval s‘exprime souvent par une forte transpiration, des va-et-vient agités, ou encore une allure saccadée sous la selle, des hennissements répétitifs, des mouvements oculaires rapides et des crottins fréquents, souvent sous forme diarrhéique. Tous les systèmes vitaux du cheval stressé sont mobilisés, ceux qui habituellement sont nécessaires à la fuite ou à un combat : la fréquence cardiaque et la pression sanguine augmentent, l‘énergie est libérée via le glucose, les nerfs et le cerveau sont en état d‘alerte, les muscles sont mieux irrigués et les hormones du stress, l‘adrénaline et le cortisol, sont distribuées et/ou fabriquées.
(à suivre)
Texte : Angelika Nido Wälty, Photo: Shutterstock
