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Il faut savoir…
Même au repos, la fibre musculaire consomme de l’énergie; ce catabolisme fait partie du métabolisme de base de l’organisme. Cependant, c’est au cours du travail que le muscle va devoir mobiliser très rapidement de grandes quantités d’énergie, d’autant plus importantes que le travail est plus intense. C’est l’adénosine-triphosphate ou A.T.P., la phosphocréatinine et le glycogène qui vont fournir cette énergie immédiate.
Le rendement musculaire est d’env. 25-30%, ce qui revient à dire qu’environ les 2/3 de l’énergie sont dépensées sous forme de chaleur pour seulement 1/3 en production de travail.
D’autre part, si un muscle est soumis à un travail trop intense, ses possibilités de contractions vont diminuer encore, et par conséquent sont rendement. Cette fatigue est due, d’une part à la disparition de l’A.T.P. et à une accumulation d’acide lactique causée par une mauvaise oxygénation du sang qui entraîne une fermentation anaérobe, d’autre part une diminution de l’activité réactionnelle des cellulles nerveuses du muscle.
L’accroissement du potentiel musculaire du cheval n’est donc possible que si celui-ci reçoit une alimentation équilibrée: il devra trouver dans sa ration les protides nécessaires à l’édification de sa structure musculaire et les glucides que ses muscles utiliseront pendant travail.
Texte: Pierre Matile
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